Pic vert

Pic vert :Texte Wikipédia

Le Pic vert (Picus viridis), connu aussi sous le nom de Pivert, est une espèce d'oiseaux appartenant à l'ordre des Piciformes de la famille des Picidae.

Alimentation

Cet oiseau se nourrit principalement d'insectes et de larves, capturés sur le sol. Il recherche particulièrement les fourmilières dans les prés, car les fourmis représentent plus de 90 % de son alimentation. Dans le sud de l'Europe, il s'attaque également aux ruches en hiver. Il complète son alimentation avec des graines et des baies.

Chant

Le pic vert picasse2 et pleupleute (peupleute ou pleupeute3). Les deux sexes ont un cri d'appel très sonore, semblable à un rire « Kiakiakiakia-kiakiakiak » crescendo puis décrescendo. Ce « rire » a également un rôle de manifestation territoriale. Lorsqu'il se déplace en vol, ou lorsqu'il est surpris et dérangé, il pousse un « kuk-ku-kuk... kuk-kuk... ku... » bien typique. Bien qu'il lui arrive aussi parfois de tambouriner, en frappant son bec contre une branche sèche un grand nombre de fois successives, le pic vert n'utilise que très rarement son tambourinage (très faible) comme moyen de communication. En revanche, il martèle le bois de temps à autre si nécessaire pour connaître l'état de résonance du bois mort, et ainsi y trouver de la nourriture.

Reproduction

Ce pic creuse son nid dans le tronc d'un arbre feuillu (parfois même dans un poteau), durant au moins deux semaines. Le nid est profond de 20 à 50 cm, et l'orifice d'entrée mesure environ cinq à sept cm de diamètre. La ponte (une seule par an) comprend de cinq à huit œufs, blancs, couvés par les deux parents pendant une quinzaine de jours. Les jeunes restent environ trois semaines au nid, puis, après leur envol, vivent avec leurs parents pendant trois autres semaines.

Capacité à tambouriner

Le pic vert reçoit quotidiennement 12 000 coups sur la tête lorsqu'il percute les arbres pour chercher de la nourriture, communiquer ou creuser son nid. L'oiseau doit donc posséder une physionomie optimisée pour résister à ces chocs répétitifs et violents. En effet, le pic vert percute les troncs d'arbres à une vitesse de six à sept m/s (environ 25 km/h), la force de décélération atteignant 1 000 g (9 807 m/s2). Les séries de percussion représentent de 10 à 20 coups de 50 ms.

Face à cela, l'oiseau possède une physionomie unique lui faisant office de protection de la boîte crânienne : gros bec pointu, os hyoïde qui part de la base de la mandibule vers l'arrière, puis se divise en deux branches, passant de chaque côté de l'occiput, s'étendant au-dessus du crâne pour revenir s'unir sous le front ; un espace sous-dural étroit ; peu de liquide cérébrospinal ; un cerveau petit et souple orienté de sorte qu'il présente une surface large contre le crâne. Une étude par microscanner montre une structure spongieuse du crâne uniquement au niveau du front et de l'occiput. La longueur de l'os hyoïde, par l'encerclement du crâne qu'il réalise, retarde le passage de l'onde de choc

Video :Alain Gaudin